Aménagement d'une zone d'infiltration des eaux de la Combe Combayoud


Aménagement d'une zone d'infiltration des eaux de la Combe Combayoud

Thématique : Contrat de bassin
Etat : Terminé
Problématique et enjeux.

Répondant à d’importants enjeux de territoire – hydrauliques, environnementaux et de qualité des eaux - un bassin d’une superficie de 2250 m2 a été créé, route du Laquais à Champier, dans l’objectif de collecter et d’infiltrer les eaux du ruisseau de la Combe Combayoud.
Auparavant connectées au réseau unitaire d’assainissement, ses eaux venaient surcharger la station d’épuration des Charpillates à La-Côte-Saint-André, provoquant en cas d’orage, des dysfonctionnements de traitement.

L'aménagement

Auparavant connectées au réseau unitaire d’assainissement, ses eaux venaient surcharger la station d’épuration des Charpillates à La-Côte-Saint-André, provoquant en cas d’orage, des dysfonctionnements de traitement.
Si l’objectif initial était bien la mise en conformité de la STEP et l’amélioration de la qualité des eaux traitées et restituées au milieu naturel à son aval, ce nouvel aménagement, porté par le SIRRA (Syndicat isérois des Rivières Rhône aval) présente de nombreux avantages combinés au service de la ressource en eau.
L’eau ainsi collectée va désormais pouvoir s’infiltrer, localement, à l’amont du territoire (alors qu’elle était auparavant rejetée 9 km plus loin) et alimenter la nappe des alluvions en sous-sol. Naturellement filtrée lors de sa lente infiltration, il s’agit d’une nouvelle source d’eau disponible pour satisfaire les usages locaux. Dans cette logique de résilience, une zone de 800m2 a été aménagée et végétalisée au sein du bassin pour permettre le développement d’espèces de milieux humides et l’amélioration du corridor biologique local. Cela permettra également la diminution des risques de débordement du ruisseau dans le village de Champier.
Au-delà des dimensions hydraulique et écologique, l’aménagement réalisé a également permis à la commune de Champier de lever la trame d’inconstructibilité imposée par l’État, la station d’épuration étant désormais plus fonctionnelle et adaptée au développement urbain.

Le SIRRA (Syndicat isérois des rivières Rhône aval) en charge de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations), compétent au titre de la maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement, a assuré la maîtrise d’ouvrage du projet.

Les financements.

Le financement des travaux est assuré par le Département de l’Isère, l’Agence de l’eau RMC et le SIRRA pour un coût total de 410 273 € HT.

Les travaux ont été réalisés dans le cadre du Contrat de Bassin.