Restauration et entretien des bassins de Penol


Restauration et entretien des bassins de Penol

Thématique : Fonctionnalités
Etat : Terminé
Problématique et enjeux.

Sur la commune de Penol, des bassins d’infiltration, de sédimentation et de répartition avaient été creusés, pour le premier il y a près de 40 ans, dans l’objectif de favoriser l’infiltration naturelle des Eydoches sur un lieu précis, et ainsi protéger les surfaces agricoles situées à proximité. Cette infiltration participe aussi à la réalimentation de la nappe, très utilisée pour l’irrigation et la pisciculture notamment.
Faute d’entretien, ces bassins ce sont plus ou moins colmatés (notamment le bassin de répartition) et ne permettaient plus l’infiltration des eaux du ruisseau des Eydoches. Une végétation hygrophile s’est peu à peu développée sur une partie du bassin de répartition, objet du projet de travaux, qui a été de ce fait reclassé en zone humide.

Les travaux réalisés.

Les travaux de réhabilitation nécessaires concernent :
• L’extraction des sédiments dans le bassin de répartition et dans le chenal à l’aval du déversoir, d’un volume de 2000 m3 maximum,
• la réfection du seuil, situé au sud du bassin : un débit de fuite permanent et contrôlé, assuré par la mise en place d’un orifice calibré en pied du seuil, sera conservé (mesure d’évitement),
• le débroussaillage des berges du bassin de répartition et de la partie amont du canal by-pass,
• la diversification des écoulements du canal by-pass,

Une zone d'intérêt écologique.

Les bassins de Penol représentent aujourd’hui des zones humides d’intérêts écologiques, sur lesquels sont présentes des espèces protégées, comme l’Agrion de Mercure par exemple. Des mesures sont à prendre pour limiter l’impact des interventions et également compenser les surfaces en zones humides inévitablement détruites par une partie des travaux. Plusieurs aménagements sont donc créés, notamment des mares, aux abords immédiats du site et feront par la suite l’objet d’une gestion.

Sous maitrise d’œuvre Progéo Environnement, aidé par Nicolas Souvignet, expert naturaliste, ces travaux ont été réalisés par le groupement d’entreprise Guintoli – Genevray – Guillaud TP.

Les travaux, d'un montant de 142 752€ HT, ont été intégralement financés par le SIRRA.