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Approbation du projet de bassin d’infiltration de la combe Combayoud à Champier

Approbation du projet de bassin d’infiltration de la combe Combayoud à Champier
23/11/2020

Le programme d’actions visant à déconnecter les eaux du ruisseau de la combe Combayoud (déversées dans le réseau unitaire de la commune), du système de collecte de la STEP des Charpillates de Champier, a été approuvé. Le dossier, déposé en novembre, doit recevoir fin 2021 les autorisations environnementales délivrées par les services de l’Etat et permettre le lancement des travaux attendus en début d’année 2022.

Ce projet permettra de supprimer la majeure partie des déversements d’eaux usées intervenant dans le milieu naturel lors des orages par saturation du réseau de collecte unitaire, qui accueille à la fois les eaux usées et les eaux de pluie. Il sera aussi l’occasion de réaliser un milieu humide, permettant d’accroitre la biodiversité locale.
L’aménagement est basé sur la réalisation d’un bassin (dont l’accent sera porté sur l’aspect naturel et l’intégration paysagère), muni d’une zone d’infiltration préférentielle, dans lequel la totalité des eaux de la combe Combayoud seront détournées. Le bassin, dimensionné pour stocker et infiltrer la crue biennale, présentera une superficie de 2250 m2 comprenant une zone humide de 800m2. Il sera alimenté par un canal muni d’un ouvrage de franchissement sous la route d’accès au circuit du Laquais. Un ouvrage de dissipation d’énergie et de sédimentation permettra de piéger une partie des sédiments avant le bassin.
Pour les crues supérieures à crue biennale, les eaux excédentaires déborderont vers le champ situé au sud du bassin, comme c’est actuellement le cas.

Afin d’intégrer l’aménagement dans son environnement, la haie existante côté nord de la route du Laquais, sera conservée et une végétalisation des talus du bassin sera mise en œuvre (ensemencement, plantes de milieux humides et arbustes).

Initialement évalués pour une crue cinquantennale, la nouvelle étude à parmi de rationaliser les aménagements portant le coût prévisionnel des travaux à 455 000€ HT (travaux, maîtrise d’œuvre et foncier) au lieu des 1 050 000€ HT initialement évalués.
Le foncier acquis permettra si nécessaire après quelques années d’observation de revoir le dimensionnement du projet à la hausse. Ce projet est financé à 70% par l’Agence de l’eau et 10% par le Département de l’Isère.

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