Cliquez ici

pour vous

inscrire

à notre

NEWSLETTER

Protéger la ressource

Améliorer la qualité de l’eau et de son milieu : nous pouvons tous contribuer !


Habitants.

Assainissement individuel...
Les eaux usées, polluées, peuvent être à l’origine de nuisances environnementales et de risques sanitaires importants. Le contrôle de votre installation est obligatoire et doit être effectué tous les 10 ans. Demandez les coordonnées du SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) à votre mairie pour faire vérifier la conformité de votre installation.
Utilisez des produits d’entretien ménagers écologiques...
Les assainisseurs d'air, les javellisants, les savons antibactériens, les décapants, ... tous ces produits sont nocifs pour l’eau et l’environnement mais aussi pour votre santé. Il existe des solutions alternatives simples comme le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude et tous les détergents écologiques… fiez-vous à l’écolabel !
Ni lingettes ni protections hygiéniques dans vos sanitaires...
Que vous soyez reliés ou non au réseau d’assainissement collectif. Ces produits altèrent le fonctionnement de la station d’épuration ou de votre assainissement non collectif car ils se décomposent très mal.
Pas de peinture, ni d’huile de friture...
Les huiles usagées perturbent les procédés d’épuration biologique des stations. Les solvants, peintures et huiles de vidange, par exemple, vont quant à eux asphyxier la faune et la flore et provoquer leur mort. Il faut les porter à la déchèterie.
En cas de neige, mieux vaut sabler que saler...
C’est beaucoup moins nocif pour l’environnement.
Limitez l’utilisation des pesticides, herbicides et autres phytosanitaires dans votre jardin...
L’eau qui s’infiltre dans le jardin pour rejoindre la nappe entraine sur son passage les produits chimiques utilisés. Et cette eau qui s’infiltre… c’est l’eau que nous buvons !
Il existe de nombreuses solutions alternatives pour limiter ces produits : désherber à la main, utiliser un couvre sol (paillis, ou textiles biodégradables) construire un refuge pour les insectes qui lutteront contre les indésirables (coccinelles vs pucerons…), planter des essences adaptées pour attirer ou repousser certains insectes…. Et surtout réconciliez-vous avec la végétation spontanée !
En janvier 2019, l’achat, la détention et l’utilisation de produits phytosanitaires seront interdits pour tous les particuliers : commencez dès à présent.
Découvrez les alternatives possibles pour jardiner au naturel, des brochures sont disponibles dans notre espace Documentation.

Riverains de cours d’eau.

Prenez connaissance des droits et des devoirs du propriétaire riverain...
Le cours d’eau qui passe dans votre propriété vous appartient, il en découle des droits (règlementés) : droit de pêche, droit de prélèvement, droit d’usage de l’eau - et des devoirs : maintien de l’écoulement, prévention des pollutions, entretien des berges.
Respectez les règles pour l’entretien de la végétation...
Abattage, recépage, élagage… retrouvez les bonnes pratiques à adopter dans notre guide de gestion de la végétation. (livret disponible dans les mairies du bassin versant ou à télécharger sur notre site internet, dans l’espace documentation).
Attention aux espèces que vous introduisez...
Une espèce dans son milieu d’origine est dans un équilibre avec les autres espèces (végétales et animales) qui y vivent. Si on la déplace, cet équilibre peut être rompu et si les conditions sont en sa faveur (climat, pas de parasites ou de prédateurs…), elle peut devenir envahissante. Vous l’aurez compris : pas de poissons ou de plantes d’aquarium, ni de tortues de Floride dans les rivières ou les étangs !
Propriétaires de zones humides, préservez les...
Pour les zones humides de plus de 1000m2, tous travaux susceptibles de provoquer sa destruction, totale ou partielle, sont interdits. En deçà ne la détruisez pas, elle reste importante. Votre Syndicat peut faire un diagnostic, vous expliquer ses différentes fonctions, vous aider à l’entretenir et la préserver. Des financeurs accompagnent ce type de projet.

Touristes / promeneurs.

Ramassez vos déchets (et pour les courageux, ceux que vous pouvez croiser sur votre chemin)...
Les sacs plastiques, les cartons imprimés, les canettes... tous ces déchets peuvent finir dans un caniveau ou une rivière. Non seulement ils constituent une pollution visuelle, mais ils altèrent également la qualité des eaux superficielles et souterraines et détruisent la faune et la flore aquatiques.
Empruntez les sentiers existants...
Cela évite le piétinement de la faune et de la flore.
Les enfants : pas de barrages de cailloux ou de branches
C’est amusant pourtant cela favorise le réchauffement de l’eau et empêche la circulation des poissons. Il y a beaucoup d’autres activités amusantes sur les berges d’une rivière (regarder les poissons, faire du land art, apprendre les différentes essences d’arbre, calculer la vitesse d’écoulement de l’eau...).

Collectivités.

Engagez-vous dans une démarche de réduction des pesticides...
Pour une eau potable de qualité mais aussi pour la santé de vos agents et celle des habitants.
Au 1er janvier 2017, l’utilisation des produits phytosanitaires sera interdite par application de la loi dite « Labbé ». Cette interdiction sera étendue aux particuliers le 1er janvier 2019. Pour préparer votre commune et vos administrés à ce changement, le Syndicat Rivières des 4 Vallées peut vous accompagner dans une démarche progressive de réduction des pesticides. Visitez également l’onglet « adoptez le zéro pesticide » de notre site internet et télécharger les documents explicatifs disponibles.
Facilitez l’accès aux déchetteries...
Pour les professionnels et les particuliers.
Limitez l’utilisation de sel en hiver...
Il ruisselle directement vers le milieu naturel. Préférez le sablage et ne mettez à disposition des habitants que des matériaux alternatifs au sel.
Améliorez l’efficacité de la collecte, la surveillance des réseaux et le fonctionnement des ouvrages d’assainissement...
Par la mise en place de services techniques à la bonne échelle territoriale, en favorisant le renouvellement des ouvrages par leur budgétisation et en mettant en cohérence les possibilités d’assainissement avec les perspectives d’urbanisme.

Agriculteurs.

Respectez les 5 mètres de bande boisée ou enherbée le long des cours d’eau...
La Directive Nitrates l’impose car elle assure de multiples fonctions :
  • limite la dispersion aérienne des produits phytosanitaires;
  • favorise l’autoépuration des cours d’eau;
  • procure de l’ombre aux cours d’eau et favorise ainsi la biodiversité;
  • stabilise les berges;
  • participe au bon fonctionnement des cours d’eau;
  • diminue l’intensité des crues en limitant le ruissellement.
Développez des aires collectives de récupérations de produits phytosanitaires
La mutualisation permet de disposer, à moindre coût, d’un dispositif de traitement des effluents phytosanitaires moderne et bien équipé ! Le remplissage, le lavage et le rinçage des pulvérisateurs se fera alors sur l’aire collective plutôt que dans les cours de ferme non équipées.
Convertissez-vous à l’agriculture biologique et aux pratiques respectueuses de l’environnement...
L’adaptation de votre système d’exploitation à une conduite bio (nouvelles techniques culturales, nouvelle organisation du travail…) aura des répercussions non seulement au niveau du coût des intrants, de la mécanisation et de la main d’œuvre mais aussi au niveau de la valorisation de vos produits. De plus, c’est bon pour votre santé et celle de l’environnement !